À Angoulême, les villages d'entreprises dynamisent le quartier Basseau - Grande Garenne
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À l’Ouest d’Angoulême, le parc d’activités des Molines affiche complet. Des PME dédiées aux activités de services aux entreprises, du bâtiment et de l’artisanat ont installé bureaux et ateliers dans le quartier prioritaire Basseau – Grande Garenne, qui a bénéficié d’opérations successives de renouvellement urbain.
Douze entreprises locales sont présentes aux Molines et emploient plus de 125 personnes
Avec le soutien financier de l’ANRU, un premier village d’entreprises sort de terre en 2007. Baptisé « Molines Sud », il compte 14 bâtiments de 75 à 200 m2. Huit ans plus tard, en 2015, « Molines Nord » débarque avec cette fois-ci trois immenses entrepôts (500 m2 chacun) métalliques gris. Au total, douze entreprises locales sont présentes et emploient plus de 125 personnes
, précise Yannick Conseil, directeur du service Développement économique de Grand Angoulême. Pour les locataires des « Molines », les avantages sont nombreux. Les loyers sont attractifs, les bâtiments fonctionnels. Ils sont à une minute de la RN10, un emplacement idéal pour rester proches des fournisseurs et rayonner facilement dans toute la Charente
, confirme Yannick Conseil. La rue Basseau et ses nombreux commerces offrent des solutions de restauration le midi.
Aussi une crèche et une école d’art
Pour les habitants aussi, la présence de ces entreprises est positive. Ce pôle économique a changé l’image du quartier, l’a décloisonné. Chaque jour, il accueille une centaine de salariés qui ne le fréquentaient jamais par le passé
, confirme Anne-Laure Willaumez Guillemeteau, vice-présidente en charge de la politique de la ville et du renouvellement urbain, GrandAngoulême.
La rénovation urbaine a créé une mixité fonctionnelle et sociale des usages
Autre atout : ces entreprises recrutent, probablement parmi les habitants du quartier. Ce n’est pas un hasard si l’un des douze locataires des « Molines » n’est autre que l’Association Régie Urbaine (ARU) de la communauté d’agglomération, chargée de l’insertion des publics les plus éloignés de l’emploi. L’aspect économique n’est pas le seul levier d’attractivité du quartier. Une crèche et une école d’art ont été construites. La rénovation urbaine a créé une mixité fonctionnelle et sociale des usages
, analyse Sylvina Gorski, responsable Grand Projets, GrandAngoulême. C’est un signal fort envoyé aux habitants : dans leur quartier, on vit, mais on vient aussi travailler, apprendre, se cultiver.
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