Vie de l'Agence
L'ANRU s'installe à Pantin en Seine-Saint-Denis
Vu dans en villes, le mag de l'anru
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C'est tout un symbole ! Dix-huit ans après sa création l’Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine a quitté la rue du Vaugirard dans le 6e arrondissement de Paris pour s’installer dans un immeuble au cœur de Pantin, en Seine-Saint-Denis, dans lequel elle occupera deux étages. Un choix qui n’a rien d’anodin tant ce territoire est marqué par l’action de l’Agence.
Ce département est le symbole du “construire ensemble”, du “vivre ensemble“…
, a souligné Olivier Klein, nouveau ministre de la Ville et du Logement et ancien président du conseil d’administration de l’ANRU. Ici, la politique de la ville est très active, le renouvellement urbain a déjà montré à quel point il pouvait changer la vie de ses habitants. Il n’y avait pas plus bel endroit pour s’installer en Île-de-France.
En tant que président de l’ANRU, il a lui-même, il y a deux ans, participé au choix de ce nouveau siège : un immeuble moderne, signé de l’architecte Rudy Ricciotti, dans lequel les 130 salariés de l’ANRU pourront bénéficier d’un cadre de travail optimal (voir encadré). Un bâtiment beau et fonctionnel, à l’image de ce que l’ANRU ambitionne d’offrir aux habitants des quartiers concernés par ses programmes.
Premier déplacement ministériel
Pour couper le ruban de son nouveau siège, l’ANRU avait convié, le 7 juillet, Action Logement, L’Union Sociale pour l’Habitat et la Banque des territoires, partenaires de l’Agence, ainsi que l’ancien ministre Jean-Louis Borloo, fondateur de l’ANRU. Deux membres du gouvernement nouvellement nommés étaient également présents : Olivier Klein, ministre chargé de la Ville et du Logement, qui était accompagné de Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires.
J’ai la conviction d’être ce matin exactement à l’endroit où la transition écologique et la cohésion des territoires se retrouvent et d’où elles partent
L’occasion pour eux de rappeler l’importance de l’ANRU et des enjeux qu’elle porte : J’ai la conviction d’être ce matin exactement à l’endroit où la transition écologique et la cohésion des territoires se retrouvent et d’où elles partent
, a souligné Christophe Béchu, félicitant l’ANRU de favoriser le “vivre ensemble”, mais en se souciant en plus de la dette écologique qu’on laissera aux générations qui suivent, de faire du beau et du soutenable
. L’occasion aussi pour Olivier Klein, de rappeler son attachement à cette agence qu’il présidait depuis 2017 en affirmant qu’il ne changerait pas
.
Questions à Anne-Claire Mialot, directrice générale de l'ANRU
Comment s’est passé ce déménagement ?
Je crois que tous les salariés ont été impressionnés par ce beau bâtiment de Rudy Ricciotti, qui est à la fois beau et écologiquement responsable. Il est aussi fort de sens, car situé en plein coeur d’un quartier dense de renouvellement urbain, parfaitement en accord avec les messages portés par l’ANRU. Nous sommes très reconnaissants de travailler dans un cadre renouvelé et de bien meilleure qualité que celui que nous avons quitté rue de Vaugirard.
Pourquoi avoir choisi la Seine-Saint-Denis comme lieu d’implantation ?
C’est un département emblématique de l’action de l’ANRU. C’est le premier en termes d’investissements, avec 2,2 milliards d’euros de concours financiers pour rénover une trentaine de quartiers. Cela représente 600 000 habitants de quartiers prioritaires qui sont impactés par nos programmes. C’est un département dans lequel nous avons beaucoup de projets. Le choix de ce territoire démontre notre conviction que le renouvellement urbain fonctionne et que nous croyons aux politiques publiques que nous portons. Le renouvellement urbain, c’est la mixité de l’habitat, mais aussi la mixité fonctionnelle et donc faire revenir des salariés dans les quartiers.
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